Top 10 : Préjugés sur la réponse aux appels d’offres (N°2/2)

Stop aux prejuges sur les Marches Publics !

Les préjugés… sont tenaces !

Voici la suite de ceux à éviter lorsque vous voulez répondre aux appels d’offres :

  • CONCURRENCE : « L’ACHETEUR PUBLIC EST CORROMPU »

6. Pas la peine d’y aller, ils savent qui ils veulent !

Si les marchés publics ont si mauvaise réputation, c’est qu’il y a parfois des dérapages…

Aujourd’hui, les possibilités de recours sont telles que l’acheteur public n’a pas les mains libres… du tout !

On ne peut pas rejeter votre offre sans justification motivée

S’il est important de savoir placer son entreprise en amont des appels d’offres, cela ne signifie pas qu’on vous garde la place au chaud !

En cas de doute, (et dans tous les autres cas !) nous vous conseillons de demander les résultats. Vous êtes en droit d’obtenir le tableau d’analyse de votre offre, ainsi que les résultats obtenus par l’entreprise adjudicataire.

==> Ne vous privez pas d’avoir la justification de votre résultat !

  • MEMOIRE TECHNIQUE ET OFFRE DE PRIX

7. J’ai un mémoire technique : il fera l’affaire pour toutes mes candidatures.

Grossière erreur ! 

Un mémoire technique doit répondre spécifiquement à la demande de l’acheteur public. Utiliser un mémoire technique précédent revient à ne pas traiter la spécificité de la demande… et à perdre des points !

Si certains éléments sont récurrents, chaque acheteur n’en tire pas la même utilité : c’est pourquoi il faut prendre le temps de présenter les informations telles qu’elles sont attendues !

==> Ne croyez pas gagner du temps en fournissant un mémoire technique existant ! Ce temps artificiellement épargné va vous coûter cher !

8. Si je suis le moins cher, le marché est pour moi !

Faux ! Si fournir le chiffrage le moins élevé est un véritable « plus », cela ne fait pas tout !

Il serait mal venu (et un mauvais calcul) de vouloir tirer les prix vers le bas pour s’assurer un marché. En effet, votre prix doit permettre le niveau de qualité exigé par l’acheteur. Trop bas, il serait suspect (à juste titre !)…

Par ailleurs, la pondération de la note finale permet à l’acheteur de compenser un léger surcoûtavec une valeur technique supérieure

==> Chiffrez le juste prix : celui qui vous permet d’être rentable, de fournir un service de qualité.Misez tout sur la qualité de votre offre technique, qui saura compenser un léger écart de prix avec le moins-disant.

9. Mon mémoire technique contient 10 chapîtres (ou 20 ou 30 !!) : je suis sûr d’avoir tout dit !

Vous avez beau fournir un véritable roman à l’acheteur, s’il ne contient pas les détails qu’il attend, il est bon pour la poubelle !

Pensez à la Nature, et oubliez la quantité pour la qualité. Un mémoire technique complet peut parfois tenir sur quelques pages !

N’oubliez pas non plus que ceux qui dépouillent les offres sont comme vous et moi… Imaginez une pile de 30 offres de 30 chapîtres… Avez-vous vraiment envie de tout lire ?

==> Penser que le mémoire technique est affaire de quantité est une erreur absolue ! « Qualité » doit être le maître mot en matière de réponse aux appels d’offres !

10. J’ai acheté un mémoire technique auprès de professionnels, je suis sûr de l’emporter !

Vous avez consulté des professionnels : c’est un pas dans la bonne direction ! Mais les avez-vous bien choisis ? Pour le savoir : une seule question :

Ont-il produit le mémoire technique pour une consultation en particulier ?

Si oui, vous devriez avoir entre les mains un bon mémoire, adapté à la demande de l’acheteur. Est-il adapté à votre entreprise ? Car vous n’êtes pas sans savoir que le mémoire technique devient contractuel dès lors que le marché vous est attribué… Autrement dit, vous vous engagez sur tout ce qui est inscrit dedans…

Si non, c’est étonnant : un mémoire technique produit sans dossier de consultation ne peut être que générique. Il va vous falloir le travailler pour l’adapter parfaitement à la demande de l’acheteur. Attention, il ne s’agit pas de réorganiser les informations, mais de mettre en rapport la demande du DCE avec les solutions proposées au mémoire technique…

Vous avez bien compris : il va falloir lire, analyser, et… rédiger à nouveau… 

​Vous n’avez donc, dans ce cas, pas fait l’économie de l’analyse et de la rédaction d’un mémoire technique performant, vous avez entre les mains une base (universelle ?) à adapter à votre entreprise, puis à chaque consultation

==> « Acheter » un mémoire technique est… un mauvais calcul… une hérésie en terme de qualité. Il en va de même pour la « reprise » d’un mémoire technique type, d’un exemple de mémoire technique, qui ont tous en commun d’avoir été rédigé pour quelqu’un d’autre (entreprise) et pour les attentes de quelqu’un d’autre (acheteur). Foncièrement, il ne vous sert pas à grand chose… 


GBS souhaite que la qualité soit au rendez-vous, car c’est elle qui vous ouvrira les portes des Marchés Publics. L’acheteur public est un acheteur avant tout : il veut le prix ET la qualité, comme vous !

 Nous disposons de toute une palette de possibilités pour vous accompagner dans la conquête des Marchés Publics.

 Réussite à tous dans vos candidatures !