Répondre à un appel d’offres du milieu hospitalier
Le milieu hospitalier est très particulier. Les contraintes y sont très spécifiques. Remporter un appel d’offres passé par un Hôpital, un établissement de soins ou encore une résidence médicalisée doit appeler à quelques précautions dès la phase de réponse à l’appel d’offres.
Un hôpital lance toutes sortes d’appels d’offres. Il en va de même pour tous les autres établissements de soins ou recevant des patients.
Il peut s’agir de prestations de services : appel d’offres de nettoyage, ou marché de transport de personnes (patients à transférer, navettes de sorties…) ou encore de transport de produits (analyses biologiques…).
Il peut également s’agir de fournitures textiles, de fournitures de matériel médical, ou encore de fournitures courantes (spécifiques : seringues, compresses… ou pas du tout : papier, fournitures de bureau…).
Les hôpitaux publient également des appels d’offres de travaux : travaux de construction (extension, construction neuve, restructuration…) ou de maintenance (tous corps d’état : depuis l’électricité aux ascenseurs, en passant par les occultations !).
Ce sont donc des « Clients » pour bon nombre d’entreprises !
On aurait tendance à croire que les établissements hospitaliers passent systématiquement par de grandes entreprises : pas du tout !
Bon nombre de PME remportent ces marchés.
La meilleure façon d’y parvenir, outre les recommandations d’usage (vois nos autres articles), est de se mettre à la place de l’acheteur…
Quelles sont ses contraintes ? Quelles sont les conséquences de mes interventions sur le fonctionnement de l’établissement ? Les risques particuliers à l’intervention en milieu hospitalier ?
Un facteur de taille entre en jeu également : les usagers… qui sont des patients !
Un peu de bon sens, et on comprendra aisément que le bruit incommode davantage en milieu hospitalier que dans un bâtiment de bureaux municipaux…
Tout comme la poussière n’a pas le même impact sur des patients fragiles que sur une équipe d’agents municipaux !
On comprendra également qu’il faudra montrer patte blanche pour transporter des enfants fragiles, plutôt que des businessmen qui sortent de l’avion…